SAUR

Maître de l'eau en eaux troubles

SAUR, fort de son réseau tentaculaire, s’efforce à la fois de moderniser la distribution d’eau potable et d’étendre son empire bien au-delà des frontières françaises, mais à quel prix pour la planète ?

Histoire & positionnement

Fondée en 1933 à Angoulême, SAUR est devenue un acteur clé de la gestion de l'eau en France et à l’international. Acquise en 2018 par le groupe suédois EQT, elle mise sur la croissance durable et le déploiement global, renforcée notamment par l'acquisition de la colombienne Naunet. SAUR se place ainsi comme un pilier de la gestion des services d’eau, naviguant entre secteur public et ambitions privées.

Chiffres clés ou projets récents

Avec un chiffre d'affaires de 1,7 milliard d'euros en 2021, dont 89 % en France, SAUR dessert 20 millions de résidents et gère plus de 4 600 usines de traitement. L'objectif affiché est de doubler ce chiffre d’affaires d’ici 2030, boosté par le développement international et les innovations techniques. Plus de détails ici.

Impact écologique / RSE

SAUR revendique des investissements technologiques conséquents (32 millions d'euros, 696 collaborateurs dédiés) pour améliorer la durabilité, mais l'envergure de ses opérations et son modèle mixte public-privé complexifient ses engagements réels en RSE, parfois perçus comme une "vitrine verte". À explorer ici.

Innovations / partenariats

SAUR mise sur les innovations pour optimiser la gestion de l’eau et étendre ses parts de marché, avec un focus sur la technologie et des partenariats internationaux, à l’image de prises de participation en Amérique latine. Voir acquisition Naunet.

Conclusion

SAUR illustre parfaitement le dilemme d’une entreprise ambitieuse qui veut être perçue comme un champion durable tout en cherchant impatiemment à étendre son influence globale et son chiffre d’affaires.